L'Indalo de la rue des Cloys

« L'Indalo de la rue des Cloys » est le douzième ouvrage de Miguel Ayala.

Tout commence en 1979, au beau milieu de la nuit. Une sensation étrange réveille un homme… et il découvre, assis au pied de son lit, son grand-père. Une visite ordinaire, si ce dernier n’était pas décédé seize ans auparavant. Est-ce un rêve ? Une hallucination ? Ou un message énigmatique venu d’ailleurs ?

Ce roman captivant nous entraîne dans une quête extraordinaire, entre mystère et introspection. De Paris à l’Andalousie, l’histoire s’étire sur plusieurs décennies, dévoilant des phénomènes troublants et des vérités inattendues. Avec un style empreint d’émotion et de profondeur, Miguel Ayala nous offre une réflexion sur les mystères de la vie, les liens familiaux et les forces invisibles qui façonnent nos destins.

« L’indalo de la rue des Cloys » est le récit de cette histoire folle et incroyable que j’ai voulu relater, comme un besoin de montrer que le contenu d’une vie peut être la conséquence d’événements que nous ne maîtrisons pas.

LE PISTOLET DE MEQUINENZA

20 novembre 1975. Le dictateur Franco vient de décéder. Au même moment, Francisco apprend qu'il est atteint d'un cancer incurable et qu'il ne lui reste que deux mois à vivre. Lui, qui a tout caché de ses années d'engagement républicain, de ses combats et de ses années de prison, va se décider enfin à parler. C'est à son fils Paco, camionneur, qu'il va raconter en l'accompagnant dans ses voyages à travers l'Espagne, ce que fut sa vie de 1931 à 1946. Une vie que tout le monde ignorait jusqu'alors.

Cette histoire est inspirée de faits réels.

AL FINAL DE MI CAMINO...ALSODUX

C'est en 1896 que Jose Maria Ayala est né dans le petit village d'Alsodux situé dans la province d'Alméria. L'auteur a toujours été fasciné par la vie et le destin de ce grand-père qui abandonna son village en 1917 pour partir en France. C'est dans les années 70 que l'auteur aura une révélation qui lui fera découvrir les moindres recoins de l'Andalousie comme s'il s'agissait d'un voyage initiatique qui le mènera jusqu'à Alsodux, le village où tout a commencé. Il découvrira dans ce village andalou une famille, des amis et la sensation d'être ensorcelé au point d'y retourner deux fois par an. Quelques amis du village l'ont incité à écrire ce livre pour partager son amour illimité pour ce village, ses habitants et son grand-père.

LE DESTIN D'ENCARNI TERNERO ROJAS

C'est à Malaga, en Andalousie, que Encarni et José vont vivre une magnifique histoire d'amour. Tous deux militants anarchistes, ils vont assister au soulèvement franquiste de 1936, et à la chute de Malaga. Comme 300 000 autres, ils fuiront la ville pour tenter de se réfugier à Alméria, ils vivront le drame de la route nationale 340. De retour à Malaga, ils assisteront à la répression et aux pires atrocités commises par le régime franquiste.
Ils surmonteront toutes ces épreuves jusqu'à leur « départ » dans les années 80. Ils restent les témoins d'une histoire mouvementée qu'ils ont traversée avec leur amour.
Cette histoire est inspirée de faits réels.

LAS DOS VIDAS Y LA MUERTE DE PACO MOLINA

La parution en Espagne de ce roman en langue espagnole.

Lorsque j'ai commencé à écrire au début des années 80, j'étais guidé par une sorte de force venue de je ne sais où, qui me ramenait sans cesse à ces racines andalouses et à cette tragique période de la guerre d'Espagne. Dans une projection idéalisée je me prenais à rêver de mon grand-père, né à Alsodux, découvrant mes écrits....Encore eut-il fallu que mes écrits soient en castillan, car il ne parlait pas un mot de français......S'il n'est plus là aujourd'hui, c'est malgré tout avec émotion que je vois la naissance de ce premier livre dans sa langue natale......

Une grande émotion que j'aurais voulu partager avec lui......

MARCELINO A LIBERE PARIS

Les cérémonies du 70ème anniversaire de la libération de Paris en 2014, présidées par Anne Hidalgo, maire de Paris et fille de républicains espagnols exilés, ont permis de rendre hommage à la neuvième compagnie (la nueve) de la 2ème DB du général Leclerc. Cette compagnie composée de républicains espagnols, est la première à être entrée dans Paris le 25 août 1944. Ces républicains espagnols ont longtemps vécu dans la discrétion et l'oubli...

Marcelino, ancien de la nueve, vit dans une maison de retraite de l'Hérault. Les hasards de la vie le mettront sur la route de Thibaut, jeune collégien, qui verra sa vie prendre une autre route après cette rencontre...

MANUEL, LE CURE DE BENELAS

C'est lors d'une discussion sur le rôle de la religion pendant la guerre d'Espagne que mon ami Salvador, prêtre dans un village andalou, me raconta l'histoire de cette prison voulue par Franco, pour "rééduquer" les prêtres "sortis" du droit chemin. Très rapidement, le scénario de cette histoire a pris forme.

Même si, comme pour les autres histoires, mes personnages sont la plupart du temps imaginaires, les faits relatés sont malheureusement bien réels....Quatorze prêtres ont été fusillés sur ordre de Franco.

JUANITO L'ENFANT VOLE

Cette histoire m'a été inspirée par un fait divers tragique survenu dans le village de San Roque, province de Cadix, où je me rends régulièrement. Un couple découvre que le cercueil dans lequel est censé reposer leur nouveau-né décédé, est vide...Ils découvriront qu'ils ne sont pas les seuls à avoir été victimes d'une atrocité du régime franquiste.

LES DEUX VIES ET LA MORT DE PACO MOLINA

J'ai toujours été fasciné par le destin tragique de l'un de mes oncles. Ce n'est qu'après sa mort, que la vérité du drame est apparue. J'ai essayé à travers cette histoire, de lui rendre l'hommage qu'il méritait. Qui pouvait s'imaginer de son vivant le poids du secret qu'il cachait et dont il était prisonnier.

LE DUENDE

17 juin 1980, Paris. L'Espagne me manque, l'Andalousie me manque. Depuis ce voyage initiatique, comme un drogué je cherche ma dose. La fréquentation permanente des bars et restaurants espagnols de Paris, « Le Macho », « Las ramblas », « El burriquito » et autres, ne me suffit plus. Je prends mon stylo qui glisse seul sur la feuille. Il n'y a ni raison ni structure dans mon texte. Les mots passent directement de mes émotions à ma feuille blanche. L'andalousie, la guerre d'Espagne, la mort de mon ami d'enfance, tout s'emmêle dans une folie à l'issue fatale.